Démocratie Directe ( projet en cours d'élaboration )
Présentation du mouvement projet Politique.
Nous arrivons à une époque où tous les foyers sont équipés d'un ordinateur. Grâce à des technologies comme le peer-to-peer et la blockchain nous pouvons, en toute sécurité et en tout anonymat, voter nous-mêmes les lois qui sont d'ordinaire votées par nos députés et sénateurs. Nous n'avons plus besoin d'eux, car cela fait déjà pas mal de temps qu'ils semblent ne nous représenter plus que partiellement et qu'ils représentent apparemment et de manière récurrente des intérêts privés et autres que le bien commun. Il est même probable qu'ils n'aient jamais tout-à-fait représenté le peuple. De toutes façons le peuple est plus souverain lorsqu'il vote lui-même les lois - par exemple au moyen d'un référendum - que lorsqu'il est représenté par des intermédiaires, en l'occurrence les députés.
Ce petit texte a pour but de lancer l'idée et d'inciter certains à commencer à cogiter et à élaborer un système viable dans lequel ce serait le peuple lui-même qui voterait les lois.
Comment et par qui ces lois seraient écrites, et par quel processus il serait décidé de les écrire, c'est ce que je soumets à votre réflexion. Je ne suis pas fixé sur un modèle particulier, mais juste sur un objectif et sur un principe.
Le cahier des charges présidant à l'élaboration de ce système, stipule obligatoirement qu'il devra être réalisé selon le paradigme suivant: L'Homme est naturellement mauvais, penché vers le mal ( l'hypocrisie, le mensonge, le complot, la corruption, etc. ). Tous les systèmes créés à ce jour prenaient comme paradigme que l'Homme est fondamentalement bon et sage. C'est ce que j'appelle le mythe de l'Homo "sapiens" . Alors forcément, des systèmes ayant pour fondement des modèles contraires à la réalité, ne peuvent pas fonctionner. Il faudra donc que le nouveau système soit basé sur le paradigme que je suggère plus haut. En fait, les modèles de pensées actuels donnent à l'Homme le statut de Socrate, alors qu'ils devraient le mettre au niveau de Néron. Je prends celui-là car c'est le premier qui me vient à l'esprit, mais les possibilités sont quasiment infinies quand on cherche, dans l'histoire ancienne comme contemporaine, des exemples de personnages n'ayant pas les qualités requises pour se prévaloir du qualificatif de sapiens.
L'Homme est majoritairement orienté vers les plaisirs et possessions matériels, pas vers des choses abstraites comme le bien commun, la philanthropie ou la compassion envers autrui. Il faudra que le futur système prenne en compte ce genre de vision du monde et qu'il protège la communauté du pouvoir de nuisance de ces individus sans les tracasser plus qu'il ne faut. En résumé, il faudra que le système s'adapte à l'Homme et non que l'Homme s'adapte au système.
Il faudra également que ce système n'offre pas la possibilité d'être perverti, comme ça a été le cas de tous les systèmes jusqu'à présent. Le seul qui a tenu bon pendant environ 200 ans c'est le système des USA, mais il a fini par être lui aussi perverti. Le peuple américain n'a plus le pouvoir et leur sacrosainte liberté d'expression est également en train de disparaître chez eux. Chez nous elle semble avoir disparu depuis déjà un certain moment.
Les Lois
Voter nous-mêmes des lois sans intermédiares, ni députés ni sénateurs, c'est très bien, c'est une bonne chose. Mais dans ce cas qui les écrit ces lois? Et qui les propose, et par quel processus? C'est ce qu'il nous reste à inventer. Cela fait partie du système.
Le logiciel informatique
Avant de concevoir le système, ou en parallèle, il faut réfléchir à un logiciel informatique permettant de voter de façon unique, anonyme et sécurisée. Ce logiciel ne devra pas pouvoir être piraté. C'est possible. C'est ce qu'il se passe déjà avec la blockchain du Bitcoin. Je n'ai pas entendu dire que cette devise numérique ait déjà été piratée. Il faudra pour cela que des informaticiens cogitent un logiciel, mais on peut réfléchir à notre système parallèlement à la conception du logiciel. On peut supposer que le logiciel permettant de voter existe déjà.
Le problème de l'information
Autre problème que l'on va inévitablement rencontrer, c'est celui de la garantie pour le citoyen de base de disposer d'une information fiable et non biaisée. C'est un point clé du projet que j'initie en essayant de le porter vers le plus grand nombre. En effet, si le citoyen à le pouvoir de voter directement les lois, il faut absolument qu'il soit informé correctement. Sinon, c'est tout le système qui s'effondre ou qui, au mieux, répète les schémas éculés de politiques dont on cherche justement à se débarrasser.
Il faudra donc concevoir un système qui garantit la qualité de l'information, sans qu'elle ne soit contrôlée par personne. Une sorte de peer-to-peer informatif. Une blockchain de l'information. Actuellement, une part écrasante des médias de masses est aux mains de 8 milliardaires ( en France ). Donc, on ne peut plus parler d'information indépendante dans notre pays. Il faudra, par conséquent, réfléchir à ce problème.
Un référendum pour une nouvelle gouvernance
Il va de soi que le système que je propose de mettre en place sera destiné, une fois sa conception finalisée et non modifiable, à être soumis au peuple par la voie d'un référendum. Il sera, ou ne sera pas, adopté par le peuple dans son intégralité. Le faire adopter par la voie classique est équivalent à un suicide ou au mieux à un non-sens.
Il va également de soi, que pour soumettre un texte au référendum, il faut avoir le pouvoir de le faire. Nous aurons donc à nous lancer dans l'arène de la politique et des médias, et à remporter des élections qui nous permettrons de proposer le référendum sur notre Projet Politique.
A ce stade-là j'ai un scoop... Je ne suis pas candidat. Et ce à n'importe quelles élections. Je préfère, volontiers, céder la place à quelqu'un(e) mieux placé(e) que moi et qui sache parler. Savoir parler signifie, savoir peser ses mots en temps réel, afin d'être respectueux de tout le monde et d'essayer de ne blesser personne . C'est beaucoup plus difficile que de s'exprimer par écrit, comme je le fais ici par exemple.
Le coût de nos "représentants"
L'Assemblée nationale est composée de 577 députés, élus pour un mandat de cinq ans au suffrage universel direct. Le Sénat est composé de 348 sénateurs, élus pour un mandat de six ans au suffrage universel indirect.
Le salaire brut mensuel d'un député ou d'un sénateur est de 7 236 euros. Ce salaire est soumis à des cotisations sociales et à l'impôt sur le revenu.
Les députés et sénateurs bénéficient également d'une indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) de 5 373 euros par mois. Cette indemnité est destinée à couvrir les frais liés à l'exercice de leur mandat, tels que les frais de déplacement, de logement et de communication.
Les députés et sénateurs bénéficient également d'une allocation de frais d'installation de 11 500 euros, versée une fois par mandat.
Maintenant, tous à vos calculettes...
Le nombre de députés et sénateurs est égal à 577 + 348, soit 925 "représentants". Jusque-là fastoche. Leur salaire brut - car c'est le brut qui nous intéresse étant donné que c'est ce que paie l'employeur, c'est-à dire nous, pauvres petits électeurs - est donc égal à 925 x 7 236 = 6 693 300 euros par mois. Il faut ajouter à cela 5 373 x 925 = 4 970 025 euros par mois. L'addition donne 11 663 325 euros par mois. Cela représente donc 139 959 900 euros par an. Si, en plus de ça, on ajoute l'allocation de frais d'installation de 11 500 euros, cela donne 1 994 100 + 139 959 900 = 141 954 000. Cela fait un total d'environ 141,9 millions d'euros par an. On dira 142 millions pour simplifier.
Il faudrait également rajouter à cette somme les retraites de ces "représentants":
Retraites des députés 65,7 M€
Retraites des sénateurs 44,3 M€
Pensions aux conjoints survivants 242,7 M€
Pensions aux enfants orphelins 201,4 M€
Cela fait une somme de 554.1 millions par an supplémentaires. Ça porte donc le total à un peu plus de 696 millions d'euros...
Bien entendu, il n'est pas dans mon intention d'envisager de supprimer les retraites des anciens "représentants", mais à long terme ça ferait 696 millions d'euros d'économies chaque année. Et dans l'immédiat, ça ferait quand-même 142 millions par an.
Que pourrait-on faire avec 696 millions d'euros par an? Je n'en sais rien, ou du moins je n'ai aucune préférence, mais en tout cas cet argent pourrait être plus utile ailleurs. C'est une dépense qu'on pourrait éviter et qui ferait faire des économies.
Et, en tout cas, le coût de l'organisation de votes par ordinateurs pour le citoyen lambda serait nettement inférieur à cette somme. On pourrait donc, en instituant le type de représentativité que j'essaie de fonder de manière durable , faire des économies en plus de donner plus de pouvoir au peuple.